Tutoriel cartes Pokémon
Le succès explosif rencontré par les cartes Pokémon au cours de ces trois dernières années a permis l’arrivée d’un nombre considérable de nouvelles personnes dans le hobby. Parallèlement à cela, le nombre de contrefaçons et de reproductions de cartes a aussi drastiquement augmenté.
Dès lors, beaucoup de questions se posent : comment puis-je savoir si ma carte est rare ou non ? Est-elle vraie ou fausse ?
Pas de panique, FUJI est là pour répondre à vos questions !
I – Les sigles de rareté
Commençons par le commencement ! Avant toute chose, il faut distinguer deux types de cartes : les cartes de série et les cartes promotionnelles. On appelle » carte de série » toute carte qui appartient à une extension, c’est-à-dire à un ensemble de cartes directement disponibles dans les boosters (les paquets de cartes) que l’on retrouve sur le marché. Une série sort en moyenne tous les trois mois. La première publiée, le Set de Base, contenait 102 cartes différentes.
On appelle » carte promotionnelle » toute carte qui n’est pas disponible dans les boosters classiques que l’on peut acheter sur le marché. Ces cartes-là peuvent par exemple être distribuées lors d’événements particuliers comme des tournois. Parfois, on peut les obtenir via des magazines, dans des salles de cinéma, dans des coffrets, des Pokébox etc.
La plupart du temps, il est possible de reconnaître ces cartes grâce au petit sigle » promo » écrit en blanc dans une étoile noire. Ce logo peut se retrouver en bas à droite de la carte (en bas à gauche pour les cartes récentes) ou juste en-dessous de l’illustration. Ci-dessous, vous trouverez une illustration du sigle en question :
Ce Pikachu, distribué dans les salles de cinéma à l’occasion de la sortie du premier film Pokémon, possède bien le petit logo » promo » en bas à droite du cadre.
Cependant, beaucoup d’exceptions existent ! Il n’y a qu’à voir les cartes » Southern Islands » qui possèdent un palmier en guise de logo promotionnel !
Revenons aux cartes de série. Ces dernières possèdent une numérotation qui permet aux collectionneurs de les classer au sein même de la série à laquelle elles appartiennent. Cette numérotation est inscrite en bas à droite de la carte (en bas à gauche pour les cartes récentes).
Prenons l’exemple du Dracaufeu holographique du Set de Base. En bas à droite de cette carte, il est écrit » 4/102 » (voir photo ci-après). Cela signifie qu’il y a 102 cartes dans cette série et que Dracaufeu est la quatrième. Dans la classification de la série, Mélofée est la carte qui vient juste après Dracaufeu, c’est donc la cinquième sur 102.
Cependant, vous avez sûrement remarqué que sur chaque carte de série, une petite figure géométrique se situe juste à côté de la numérotation de la carte. Par exemple, sur le Dracaufeu ci-dessus, on distingue une étoile juste à droite de la numérotation de la carte (4/102). Voyons ensemble ce que cela signifie.
- Un rond noir signifie que la carte est une » commune « .
- Un losange noir signifie que la carte est une » peu commune « , aussi appelée » unco « .
- Une étoile noire signifie que la carte est une » rare « .
Il y a ici plusieurs précisions à apporter. Tout d’abord, une simple carte » rare » possède le symbole de l’étoile mais ne brille pas. Une carte holographique dispose de ce même logo étoilé mais, contrairement à une rare simple, brille à l’intérieur du cadre qui renferme l’illustration. Ainsi, le Draco présenté ci-dessous possède une étoile mais ne brille pas, c’est donc une simple rare.
Ce Leveinard, en revanche, possède la même étoile que Draco mais l’intérieur du cadre est brillant : c’est donc une carte holographique !
Une carte commune, peu commune ou rare peut également briller sur toute la surface de la carte (à l’exception, le plus souvent, de l’intérieur du cadre), c’est ce que l’on appelle une » reverse « . En voici un exemple :
Les cartes ultra-rare, quant à elles, possèdent également une étoile en guise de symbole de rareté mais cette étoile est de couleur argentée. On appelle carte » ultra-rare » une carte beaucoup plus rare (et souvent beaucoup plus puissante) que les autres. Il peut s’agir d’une carte EX, d’une carte Star, d’une Niveau X, d’une Prime etc. Voici une EX du bloc EX qui possède bien cette petite étoile argentée en bas à droite :
Il est important de noter qu’à l’époque du bloc Wizards, les cartes ultra-rares occidentales possédaient une simple étoile noire indifférenciable de celle attribuée aux simples cartes rares et / ou holographiques. C’était le cas des secrètes (comme le Raichu de Team Rocket) ou des cartes Cristal (comme le Lugia d’Aquapolis). En japonais, ces mêmes cartes possédaient bel et bien une étoile argentée ! Vous trouverez ci-dessous un scan du Lugia Cristal occidental (qui possède l’étoile noire) puis du Lugia Cristal japonais (qui possède l’étoile argentée).
A l’inverse, dans le bloc EX, certaines holographiques reverse disposaient d’une étoile argentée alors même qu’elles ne peuvent pas être considérées comme des ultra-rares.
Cet Hyporoi, par exemple, n’est qu’une simple holographique reverse de la série Ex Team Rocket Returns, elle possède pourtant l’étoile argentée :
Dans les séries Néo, les cartes » brillantes » sont notamment reconnaissables grâce au fait que leur logo de rareté est constitué de trois petites étoiles noires formant un triangle.
Notons également que les cartes promotionnelles éditées à peu d’exemplaires et considérées de facto comme particulièrement rares possèdent deux étoiles noires côte à côte en tant que symbole de rareté (cf le Pikachu ci-dessous) :
II – Reconnaître une fausse carte
Suite au succès fulgurant du jeu de cartes à jouer et à collectionner Pokémon, le prix de certaines cartes recherchées par les collectionneurs a connu une hausse formidable. Il n’en fallait pas plus pour que les contrefaçons et les reproductions inondent le marché. Mais alors, comment facilement savoir si votre carte est une vraie ou une fausse ? FUJI vous répond.
- L’écriture
L’un des premiers examens que vous devez réaliser lorsque vous souhaitez vérifier l’authenticité d’une carte consiste en l’analyse de l’écriture du texte. En effet, les fausses cartes utilisent souvent des polices différentes de celle que vous trouverez sur les véritables cartes Pokémon.
Analysez attentivement le type de police utilisé, mais regardez également la taille de la police. En effet, les fausses cartes ont souvent une taille de police un peu trop grande ou trop petite par rapport à l’authentique. Regardez notamment la manière dont sont écrits les » PV « , le nom du Pokémon ainsi que les attaques.
N’oubliez pas également de bien regarder les symboles présents sur la carte (en particulier les symboles d’énergies). Parfois, ces derniers peuvent être trop grands, trop petits, voire même manquants sur une fausse carte. Ils peuvent également être décalés ou avoir l’air un peu déformés.
Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à vous munir d’une carte que vous savez être vraie pour effectuer des comparaisons. De la même manière, le texte peut contenir des fautes d’orthographe, ce qui doit immédiatement vous alerter.
Voici par exemple une fausse carte de Raichu. Vous remarquerez très facilement que la police d’écriture n’est pas du tout adéquate :
- L’effet holographique
Malgré l’amélioration des techniques de contrefaçon, les fausses cartes n’arrivent pas à reproduire à l’identique l’effet holographique des vraies. Très souvent, la brillance des fausses cartes est uniforme, comme si un vernis avait été appliqué.
Sur les cartes récentes, par exemple, l’effet » full art » est constitué d’un » grain » et d’une » texture » particulière. Cet effet fait partie de l’ADN de la carte, et il est difficile à imiter. Les fausses cartes ne possèdent généralement pas ce relief et cette texture ; elles se contentent de briller » simplement » via des lignes verticales ou horizontales.
Il est important de bien connaitre les effets holographiques propres à chaque série et à chaque époque afin de distinguer une vraie carte d’une fausse. N’hésitez pas à vous rendre sur le forum Pokécardex qui recense toutes les cartes publiées depuis le Set de base jusqu’à nos jours !
Ci-dessous, un Dracaufeu à l’effet holographique douteux. C’est bien évidemment une fausse carte !
- La couleur de la carte
De la même manière que l’effet holographique, les couleurs d’une fausse carte diffèrent toujours d’une vraie, même si cela peut être plus ou moins flagrant. Dans un premier temps, il est essentiel d’analyser le verso de la carte. En effet, le bleu visible au dos est très souvent beaucoup trop clair ou beaucoup trop sombre sur une fausse carte. Le plus souvent, une seule nuance de bleu colore le verso d’une fausse carte, alors qu’un bleu beaucoup plus travaillé et nuancé colore les motifs complexes du dos d’une vraie carte.
Au recto, les couleurs d’une fausse carte sont très souvent beaucoup trop vives ou au contraire, trop ternes. Cette anomalie peut concerner le Pokémon en lui-même ou le cadre tout entier ! Parfois, les fausses cartes ont également une teinte orangée ou brunâtre.
- La qualité de la carte
La plupart du temps, les fausses cartes sont constituées d’un matériau différent des vraies. Elles sont beaucoup plus fragiles, friables et lisses. Une fausse carte Pokémon se plie et se déchire beaucoup plus facilement qu’une vraie. De la même manière, le film holographique d’une fausse carte se décolle généralement sans trop d’efforts. Enfin, des détails comme un » surplus de brillance » peuvent vous sauter aux yeux lorsque vous inspectez une fausse carte. En effet, le soin apporté à la conception d’une contrefaçon est bien moins important que celui apporté à la création d’une vraie ; les finitions ne sont donc pas les mêmes.
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